Libreflow

Qu’est-ce que c’est qu’un asset manager ?

LibreFlow c’est un asset manager : c’est le hub d’une production audiovisuelle où les graphistes manipulent les fichiers dans les tâches qui leur sont attribuées. Ce hub gère les versions et leur nomenclature, permet de maintenir un historique précis de chaque fichier. Il lance les éditeurs quels qu’ils soient (Blender, Maya, After Effects, Photoshop…), mais permet surtout d’ajouter un nombre illimité d’actions propres à la production pour rendre toute démarche technique ou artistique plus simple, rapide et efficace. Libreflow se base sur Kabaret, un framework libre initialement développé chez Supamonks studio par Damien Dee Coureau.

 

 

Libreflow, les principales fonctionnalités

  • Asset manager tout en un
  • Gestion de tous types de tâches, fichiers, nomenclature
  • Customisable à l’infini (aussi bien les actions que la structure elle-même) via python
  • Gestion multi-sites (synchronisation des fichiers via un serveur Mini.IO)
  • Connexion et fonctionnalités avancées à Kitsu (mais peut se connecter à d’autres production trackers)
  • Templates de tâches / fichiers libres pour automatiser le processus de création
  • Nomenclature sur mesure (globale, par tâche, par fichier)
  • Moteur de recherche pour une navigation rapide
  • Fonctionne sur tout OS Windows, Mac, Linux supportant python >3.8 et QT
  • La base de données est centralisée, ce qui fait de Libreflow un asset manager semi-décentralisé (chaque site peut être autonome sur ses fichiers, mais la base de données est partagée)

 

Voir les fonctionnalités détaillées et des captures d’écrans

 

Quel impact environnemental ?

Efficacité des Utilisateurs : L’automatisation réduisant le taux d’erreurs et les actions humaines redondantes, permettant une économie de temps de 15 à 20% pour les graphistes. Cette économie de temps peut être utilisée pour améliorer la qualité ou la rapidité de production. Toute tâche automatisable retirée au graphiste est une économie qui permet en plus que les artistes se concentrent sur leurs compétences.

Consommation Réduite de Ressources Informatiques : Libreflow et son framework Kabaret sont très économes en ressources : même avec plusieurs vues actives, ils nécessitent peu de mémoire et de CPU, moins qu’un seul onglet Google Chrome ! En effet, côté client, toute machine et système d’exploitation (windows, linux et mac) permettant de faire tourner python 3.6 (sorti il y a 6 ans, compatible avec des machines qui ont 15 ans), fera tourner Libreflow. Libreflow n’est donc pas un facteur de renouvellement de parc machine. Et côté bases de données, deux instances légères de MongoDB et Redis sont nécessaires mais des configurations frugales suffisent.

Mutualisation et Réduction des Ressources grâce au Logiciel Libre : L’utilisation de logiciels libres, comme Libreflow et Kabaret, réduit l’empreinte environnementale en évitant les développements multiples de fonctionnalités similaires par différents studios. Cette mutualisation diminue les coûts financiers, énergétiques et écologiques de la création d’un outil. L’impact précis reste à calculer comme l’indique le guide de l’animation eco-responsable (édité par écoprod) section 3/7 où Kabaret est d’ailleurs listé comme exemple.

Facilité de Mise en Place du Télétravail : Libreflow soutient le télétravail grâce à un pipeline semi-décentralisé qui synchronise les fichiers. Cela peut facilement réduire le besoin de déplacements et d’utilisation de clients remote (et donc un ordinateur sur site, et un autre chez le graphiste), offrant plus de liberté aux équipes.

 

 

 Quelles utilisations ?

Libreflow s’utilise et s’adapte à tous types de projet : courts métrage, longs métrages, pilotes, séries, documentaires…

 

 

 

Clés en mains ? Non.

Libreflow vient avec une grosse liste d’autres fonctionnalités utiles qui permettent de démarrer un pipeline complet très rapidement. Il permet une très forte capacité à customiser ce pipeline pour les besoins spécifiques d’une production, comme peu d’autres solutions du marché. Mais cela vient avec un cout de configuration initiale. Il faut avoir des compétences de TD et d’IT pour démarrer un libreflow. Il faut déployer deux bases de données, il faut installer python, déployer libreflow et ses dépendances, il faut customiser les tâches et fichiers et donc avoir une bonne idée des besoins de la production. Ce n’est pas très compliqué, mais il faut bien le faire, donc y consacrer un peu de temps.

Ceci dit, si vous avez des besoins et n’avez pas l’équipe pour gérer tout cela, nous pouvons vous aider.

 

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Libreflow ou Kabaret ?

Kabaret est un framework. C’est un bac à sable, mais où rien n’est prêt pour faire sa production. Pour cela il faut créer un flow, c’est une description de tout ce que l’on va avoir besoin : des plans, des fichiers, un historique, des actions, etc. Kabaret est fourni sans flow, et libreflow est une implémentation complète et modulaire d’un pipeline.

Chaque flow est fait sur mesure selon les besoin de la production. Supamonks en a deux par exemple. Et chez les Fées Spéciales, en réalité nous en avons plusieurs aussi qui sont des déclinaisons de Libreflow. Ce que fait quand même Kabaret, c’est s’occuper de la connection à la base de données et la sauvegarde des modification, génère une interface graphique complète sur tous les systèmes d’exploitation (mais libreflow ajoute bien des interfaces complémentaires à celles de base), et s’occupe de tenir synchroniser tous les clients. Autant de fonctionnalités bas niveau à ne pas recréer pour se concentrer sur le pipeline dont on a besoin.

En savoir plus sur l’histoire de Libreflow


Pour aller plus loin :

    • Libreflow sur notre gitlab
    • Plus d’information sur Kabaret, le framework, son code et sa documentation

 


Principales utilisations 

Chez les Fées Spéciales :

Tous nos projets de pilote depuis 2020 !

Utilisation dans d’autres studios :

Pour La Sirene, Libreflow a été utilisé par Studio Soi, Trickfilms, Daywlaker, La Fabrique d’Images, Amopix, Blue Faces et Special Touch.

Depuis, libreflow est en test dans d’autres studios, comme récemment Andarta pictures.


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