Libreflow : origines et historique

De Kabaret à la création de libreflow

Après avoir utilisé le Framwork kabaret pendant des années, et créé différents asset managers, nous sommes repartis d’une page blanche lorsque nous allions démarrer la production de La Sirène, un long métrage d’animation ambitieux, au découpage de production complexe. En effet jusqu’à 9 studios, dans 4 pays différents, allaient devoir utiliser le même pipeline partagé.

Flavio Perez, le directeur technique du studio, a profité du Certificat de Qualification Professionnel (CQP, le premier de notre branche) et de l’Action de Formation en Situation de Travail (AFEST) pour former Baptiste Delos, fraichement sorti du master d’informatique graphique de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, pour lancer le projet Libreflow.

Cette fois ci, nous visions un asset manager avec le multi-site au cœur du système. Nous avions à peine mis en place les première briques que le COVID est arrivé. La pandémie a permis d’identifier d’autant plus rapidement les besoins de multisite, que ce soit des studios ou des personnes en télétravail, nous mettant dans le bain.

 

Démonstration de la première version de libreflow utilisée sur le long métrage La Sirène

 

Les évolutions de Libreflow

Puis Valentin Braem a rejoint l’équipe pendant son alternance au master de Création Numérique de l’université Paul Valery (Montpellier), travaillant notamment sur My Tasks et d’autres fonctionnalité d’UI/UX.

Marie Saby nous a aidé à repenser l’UI et le style graphique de libreflow, le rendant plus lisible et fonctionnel version après version.

 

Petit à petit nous avons aussi partagé la gouvernance et la maintenance de Kabaret, le framework développé initialement chez Supamonks par Damien Courreau. Nous sommes en mesure de compléter des fonctionnalités fondamentales du framework, comme récemment l’ajout du système d’extensions.

Soutenu par le CNC à 3 étapes cruciales de son évolution, Libreflow qui était surtout utile sur de gros projets (100 plans ou plus), à petit à petit permis d’accompagner aussi des productions plus restreintes dans le temps et le volume. Aujourd’hui nous nous en servons sur quasiment tous nos projets, du plus petits avec seulement quelques plans, au plus gros de nos longs métrages.

 

 

 


Revenir sur Libreflow

Pour aller plus loin :

 


Principales utilisations 

Chez les Fées Spéciales :

Libreflow a servi sur des projets que nous avons accompagnés. Si d’autres s’en sont servis, c’est indiqué.

      • La Sirène : les 8 studios s’en sont servis, tout le projet s’est fabriqué sur Libreflow, 8 studios, 40 graphistes en télétravail (covid)
      • Unicorn Wars : suivi de nos équipes en assist-key
      • They shot the Piano Player : suivi de nos équipes en compo, installé chez Studio Mariscal, GaoShan et Amopix en point d’entrée/sortie
      • La plus précieuse des marchandises : suivi de nos équipes (en cours)

Court métrages, documentaires : 

Utilisation chez d’autres studios :

Pour La Sirene, Libreflow a été utilisé par Studio Soi, Trickfilms, Daywlaker, La Fabrique d’Images, Amopix, Blue Faces et Special Touch.

Depuis, libre flow est en test dans d’autres studios. Récemment Andarta pictures nous a demandé de former ses équipes et de l’accompagner sur l’installation et le déploiement de Libreflow pour La quête d’Ewilan et tous leurs projets en développement actuellement.


Bénéficie du soutien financier aux industries techniques du CNC